Covid-19 : La 8ème vague est là

Un regard derrière nous

L’évolution des décisions durant la crise

Le 31 décembre 2019, l’OMS est prévenue de l’apparition d’une pneumonie inconnue à Wuhan. Trois mois après, en mars 2020, le gouvernement français annonce le premier confinement. À la suite de la diminution du nombre de cas et d’indicateurs en baisses, le confinement est levé en mai 2020 et des restrictions sont mises en place. En octobre 2020, une nouvelle flambée épidémique à lieu et un second confinement est décrété le 30 octobre. Ce second confinement durera jusqu’en décembre 2020. Le 27 décembre 2020 a lieu la première vaccination contre la Covid-19, l’espoir renaît. Ce dernier sera de courte durée avec une reprise de l’épidémie en mars 2021 et l’établissement d’un 3ème confinement entre avril et mai 2021. Depuis ce dernier confinement, les vagues se sont succédé avec plus ou moins d’impact sur les services de santé.

La situation actuelle

Les chiffres actuels

Depuis la fin des vacances et de la rentrée scolaire, le nombre de cas recensés augmente à nouveau et les indicateurs de l’épidémie sont repartis à la hausse. La semaine du 10 septembre, le nombre moyen de nouveaux cas confirmés a augmenté de 57,86% en passant à 26 563 cas par jour. Cette hausse se traduit par un taux d’incidence en hausse de 58,01 % soit 291,81 cas pour 100 000 habitants par semaine. Cette augmentation du nombre de cas provoque, par conséquent, de plus en plus d’hospitalisation. Le 20 septembre, la France comptait 402 nouvelles personnes hospitalisées, soit une hausse de presque 12% par rapport à la semaine précédente.

Source : https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/carte-et-donnees#situation_epidemiologique_-_point_de_situation

Les annonces officielles

Malgré cette augmentation du nombre de cas partout en France, le gouvernement n’a pas encore annoncé de mesure restrictive pour contrer la reprise de l’épidémie. Le port du masque n’est plus obligatoire dans les lieux publics ou recevant du public ainsi que dans les transports. En revanche, François Braun, ministre de la Santé, recommandait au micro de France Inter le port du masque pour les personnes à risques et dans les lieux de promiscuité.

A l’heure actuelle, les personnes positives totalement vaccinées ou de moins de 12 ans doivent se soumettre à un isolement d’une durée de 7 jours à compter de la date d’apparitions des symptômes ou de diagnostic. Depuis le 1 août 2022, le « pass sanitaire » n’est plus en vigueur.

Concernant l’année scolaire, le ministère de l'Éducation nationale et de la jeunesse a annoncé que la stratégie reposait pour le moment sur un enseignement en présentiel pour tous les niveaux. Trois niveaux d’alertes ont été mis en place pour contenir de potentiel cluster (lien)

Et à l’avenir ?

Il y a de ça quelques jours, le directeur de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus annonçait « Nous n'avons jamais été dans une meilleure position pour mettre fin à l'épidémie […] si nous ne saisissons pas cette opportunité maintenant, nous risquons d'avoir plus de variants, plus de morts, plus de perturbations et plus d'incertitude ».

L’annonce a rapidement été relayée sur Internet et par les médias en se déformant petit à petit en « L'OMS annonce la fin de la pandémie ». Cependant, comme l’a expliqué le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, nous en sommes encore loin et nous ne devons pas rater le virage qui s’offre à nous.

L’émergence d’un variant plus virulent, plus agressif et/ou plus mortel n’est pas à exclure. Les mutations convergentes observées sur les nouveaux variants nous montrent que le virus évolue encore et toujours et que ce dernier n’arrêtera pas de s’adapter pour échapper à notre système immunitaire.

Il est donc indispensable que tout le monde poursuive ses efforts pour se protéger soi, et les autres, en continuant à prendre des précautions : respecter les gestes barrières, se faire vacciner et dépister lorsque cela est nécessaire.